
Psychothérapeute Psychothérapie
La formation Psychothérapeute Psychothérapie
– 5 ans de formation au minimum,
– psychothérapie personnelle (ou psychanalyse) approfondie,
– formation en psychopathologie clinique,
– supervision permanente tout au long de la pratique professionnelle,
– accréditation par une commission nationale de Pairs et
– d’un engagement à respecter le code déontologique de la profession.
Dans quels cas consulter ? Psychothérapeute Psychothérapie
Le domaine d’intervention du psychothérapeute est très large. Un psychothérapeute traite « les troubles psychologiques, sociaux et psychosomatiques ». Une déclaration confirmée par le Syndicat National des Praticiens en Psychothérapie (FF2P). « La psychothérapie s’occupe de traiter les personnes éprouvant des difficultés psychologiques, comportementales, sexuelles ou d’origine psychosomatique par le moyen du psychisme ». En clair, le psychothérapeute vous aide à affronter vos problèmes existentiels : timidité, complexes, rupture amoureuse, phobie, traumatisme, deuil etc. Vous pouvez faire appel à lui, que ce soit sur une courte ou une longue durée, de quelques séances à plusieurs années.
Ses méthodes
Analyse transactionnelle, Gestalt-thérapie, Analyse jungienne, Programmation neuro-linguistique (PNL), Analyse Jungienne (thérapie analytique), EMDR, Hypnose Ericksonienne… Les techniques de psychothérapie sont nombreuses. En fonction du courant auquel il se rattache, le praticien utilise l’une de ces méthodes pour vous aider à comprendre et résoudre vos troubles. Il peut agir sur vos symptômes en travaillant sur votre comportement à l’aide d’exercices, ou bien vous guider dans l’exploration de votre inconscient. N’étant pas médecin, le psychothérapeute n’est pas habilité à prescrire des médicaments.
Qu’est ce que le transfert psychanalytique ? Psychothérapeute Psychothérapie
Au cours d’une thérapie, le psychanalyste se substitue aux personnages du récit d’un patient. Le père, la mère, le frère, le maître… À tous ceux qui ont joué un rôle positif ou négatif dans la vie du patient. Toutes ses émotions, ses pensées, qu’il s’est interdit d’exprimer, le patient va alors les reporter sur l’analyste.
Le psychanalyste devient le « bouc émissaire » de l’histoire que raconte le patient et il accepte cette position, soit en gardant le silence, soit en répondant différemment de ce qu’ont été les réponses des personnages en question, lorsqu’elles ont été traumatiques.
C’est ça le transfert. Sans lui, il n’y a pas de psychanalyse. Mais il peut aussi être un frein à l’analyse, puisqu’au fil des séances, le patient va développer des sentiments plus ou moins affectueux, voire amoureux, à l’égard de son analyste. Il va commencer à adopter des attitudes et des conduites pour entretenir cet amour, mais tout cela de manière inconsciente.
Le transfert est donc une énigme à déchiffrer aussi bien pour le professionnel que pour la personne qui consulte. Le professionnel analyse le transfert, en essayant de comprendre pourquoi son patient a fait tel rêve, par exemple, et pourquoi il le lui raconte.
Carl Gustav Jung et le transfert Psychothérapeute Psychothérapie
a reconnu en partie l’importance capitale du transfert mais, pour la discipline qu’il a lui-même créé, psychologie analytique. Cependant, il envisage celui-ci de manière significativement différente de celle de la psychanalyse sur au moins deux points :
Pour Jung, le transfert ne se réduit pas à la névrose de transfert décrite par Freud. Il ne s’agit pas, pour Jung, d’un phénomène pathologique qu’il s’agirait de réduire par l’analyse, mais d’un phénomène naturel dans la relation entre deux êtres humains, phénomène qui résulte du déploiement des dynamiques archétypiques entre deux personnes.
Ensuite Jung ne considère pas que le transfert puisse être simplement appréhendé comme étant un mouvement à sens unique, de l’analysant vers l’analyste, mais bien plutôt comme un mouvement à double sens, qui implique tout autant la personnalité de l’analyste que celle de son patient. Ainsi la distinction freudienne entre transfert et contre-transfert n’a pas, dans la pensée jungienne, la même place que dans la pensée freudienne. Les jungiens réserveront ce terme à ce qui, de l’analyste, participe aux résistances, c’est-à-dire à la façon dont l’analyste fait inconsciemment obstacle à la poursuite du processus analytique.
Ljilja BILAL TODOROVIC psychothérapeute tél: 06 98 11 47 37